"Je suis pour un art des objets perdus ou jetés... Je suis pour un art que l'on fume comme une cigarette... Je suis pour un art qui claque au vent comme un drapeau..." Claes Thure Oldenburg

Neumarkt Galerie, Cologne, Allemagne. Dropped Cone de Claes Oldenburg, installé en Mars 2001.

Claes Oldenburg travaille, et vit à New York. C'est un artiste contemporain, à partir des années soixante-dix, il se consacre à des projets de monuments publics. Il décore le paysage urbain avec des objets de la vie de tout les jours, il se consacre notamment sur la nourriture et l'hygiène. Ces objets agrandis donnent une impression parfois grotesque de leurs premières images. Comme Duchamp, Oldenburg adopte presque la même démarche avec les objets, il fait presque l'apologie du supermarché. 

De plus, à Paris se trouve la bicyclette à demi enterrée dans le parc de la Vilette. Photographie. 

Une nouvelle société, une nouvelle critique

International Art Trade Gallery

Digne héritier du Pop-Art, Francolino reprend les rênes de l'art consumériste et conçoit ce qui pourrait être du "Warhol en 3D". En tant que critique de la société de consommation, il s'attaque avec humour aux packagings qu'il parodie en travaillant sur les slogans et les figures mythiques contemporaines. Avec ironie, il cherche à montrer que le marketing tend à apporter plus d'importance au contenant qu'au contenu. Et dénonce ainsi une face de notre société qui tend elle vers la superficialité en s'intéressant davantage à l'extérieur qu'à l'intérieur.

La dénonciation de la consommation à travers l'art urbain.

La rue comme support de l'art. Dans le 13ème arrondissement, Paris.

"Nous qui désirons sans faim,"  nous qui consommons sans fin. Miss Tic dénonce la consommation de masse dans les rues de Paris. Le consommateur "désire" un grand nombre de produit, il consomme sans fin. Nous pouvons établir un lien avec les obèses victime de la surconsommation qui consomme sans "faim".

"Ce qu'il y a d'enivrant dans le mauvais goût, c'est le plaisir aristocratique de déplaire." Baudelaire.

La Fontaine, de Marcel Duchamp.

L'œuvre de Marcel Duchamp relève du ready-made, c'est à dire un objet "tout fait". Cet œuvre passe pour la plus controversé du XXème siècle. Elle fut refusé d'exposition à New York en 1917. Elle est désormais exposé au Centre Pompidou à Paris. De plus un de ces urinoirs a été vendu pour 1,677 millions d'euros  à Dimitri Daskalopolos car selon l'acheteur cet œuvre représente les origines de l'art comtemporain.

"L'art c'est déjà de la publicité. La Joconde aurait pu servir de support à une marque de chocolat, à Coca-Cola ou à tout autre chose." Andy Warhol

À travers cette œuvre très célèbre, Andy Warhol dénonce ouvertement la société de consommation. En effet, en présentant une reproduction de chacune des sortes des soupes Campbell sous forme de série voulant représenter l'étalage d'un rayon de supermarché, il accuse cette nouvelle forme de la société qui cherche à uniformiser les consommateurs. Cette vidéo présente chacune des reproductions réalisées par l'artiste.
Lien : Campbell's soup cans 

Andy Warhol représente le pop art américain

Andy Warhol révolutionne l'art de son époque. On le dit parfois fondateur du pop art américain. Il dénonce principalement la société de consommation avec par exemple l'une de ces oeuvres les plus connues Campbell's soup cans qu'il met en série (voir fond du blog). Il fréquente les célébrités et l'élite américaine, même David Bowie une star du rock americain lui dédie une chanson.

"Son petit pot restera dans l'histoire. Ses nouveaux fromages blancs onctueux resteront dans l'histoire." Slogan de la publicité La Laitière.

Les publicitaires se sont inspirés du tableau de Vermeer, La Jeune fille à la perle. On retrouve dans le spot publicitaire, la mise en scène d'une laitière préparant des desserts traditionnels, l'univers est inspiré de l' époque du peintre hollandais Vermeer. Ainsi cette publicité donne l'impression au consommateur d'acheter un dessert "fait maison".
Cette peinture a également inspiré le réalisateur Peter Webber, pour son film La jeune fille à la perle (http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=18360560&cfilm=45323.html).

"La peinture, c'est comme la merde, ça se sent mais ça ne s'explique pas." Henri Toulouse-Lautrec

Affiche de Toulouse-Lautrec, pour le Moulin Rouge. (1891)

L'affiche de la Goulue est l'une des affiches la plus connue de Toulouse-Lautrec. Plus tard, dans les années 1920, ce sont les artistes qui font la publicité, ceci est devenue une spécialité à part entière nommé affichiste. Ainsi Toulouse-Lautrec s'occupa de dessiner des affiches pour les campagnes publicitaire.

"Personne ne veut admettre que la force qui est derrière l'art, c'est qu'on peut le posséder. Je paye des tatoueurs pour tatouer des petites peintures sur les cochons. C'est très spécial de tatouer, c'est vraiment anticlasse, sauf chez les crapuleux. Et je montre au monde des œuvres qui sont tellement vivantes qu'elles doivent être vaccinées... Ça vit, ça bouge, ça va mourir. Tout est réel. L'art vivant, c'est plus intéressant que l'art empaillé." Wim Delvoye

Moins célèbres, une foule d'artistes contemporains proposent des œuvres moins spectaculaires que celles de Jeff Koons ou de Louise Bourgeois mais qui ne sont souvent pas moins intéressantes. C'est le cas de Wim Delvoye (né en 1965), un artiste belge très provocateur qui a tatoué en Chine des cochons d'élevage. Celui de la photographie ci-dessus est tatoué avec le sigle de la firme française Louis Vuitton, sa portée critique étant de dénoncer l'exploitation de l'industrie de la mode, et par conséquent la consommation qui pousse la population à un certain uniformisme.

"On peut voir au premier coup d’œil de l’ironie dans mon travail... mais moi je n’en vois aucune. L’ironie cause trop de contemplation. ” Jeff Koons

 Du 10 septembre 2008 au 4 janvier 2009, le Château de Versailles a accueilli dix-sept oeuvres de Jeff Koons (http://www.jeffkoons.com/site/index.html) dans les appartements royaux et dans les jardins.Parmi elles, se trouvaient celles réalisées entre 1980 et 2000 qui ont rendu célèbre l'artiste. "Split Rocket" a quant à elle était spécialement conçu pour l'exposition: installée dans le parterre de l'orangerie, cette sculpture réalisée avec plus de 100 000 fleurs symbolise la vie et la grâce.
Ce caractère apparemment joyeux est controversé dans la mesure où l'artiste, déjà critiqué par ses contemporains qui l'accuse de ne pas travailler au service de l'art mais plutôt du profit, et l'exposition déclenchent le choc des cultures (http://www.lexpress.fr/culture/art-plastique/jeff-koons-a-versailles-de-l-art-ou-du-homard_557920.html).

"Quand on y songe, les grands magasins sont comme des musées." (Andy Warhol)

Le XXème siècle est un tournant dans l'Histoire de l'art. Les artistes représentent de moins en moins la réalité mais cherchent plutôt à exprimer leurs sentiments et à dénoncer leur époque. Les artistes dénoncent aujourd'hui la société qui pousse de plus en plus l'Homme à la consommation. De part leurs œuvres originales, qui peuvent éventuellement laisser l'observateur perplexe, les artistes utilisent de nouvelles techniques afin de transmettre leurs messages.

En quoi l'art du XXème siècle se situe-t-il entre instrumentalisation et critique?

Nous ciblerons l'instrumentalisation de l'art comme objet de consommation et l'art comme support publicitaire. Puis, nous étudierons le travail  de critique et de dénonciation de la société de consommation par les artistes.

Bienvenue à tous !

 Nous partagons ici nos recherches et nos analyses sur la consommation comme sujet de l'artiste,afin que cela profite à vous tous internautes !